Dans le « Roman de Genji », œuvre majeure de la littérature japonaise du xie siècle, le jardin de printemps de l’auteure, dame Murasaki, est ainsi décrit : « Les cerisiers, dont l’heure ailleurs était passée, étaient ici épanouis en un sourire, et les glycines qui entouraient les passages couverts, déployaient leurs somptueuses couleurs. Et plus splendides encore étaient les corètes qui se reflétaient dans les eaux de l’étang dont ils débordaient les berges. » Les corètes admirées par Genji, et dont les boutons jaunes scintillent sous la lune, sont à la fois les fleurs et les femmes qui s’offrent au regard du prince. [G. Magnier, 2018]
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