La signature douteuse et la facture moyenne de ce tableau ne permettent pas de confirmer la main de l’artiste. En effet, très tôt, pour répondre à une importante demande, Courbet recourt à l’aide d’autres peintres. Toutefois on ne peut s’empêcher devant ce paysage montagneux, à l’allure d’une photographie de Martens, de penser aux nombreuses représentations de la terre natale du peintre.
Transportés dans ces lieux étroits, sauvages et fantastiques de la vallée de la Loue, écoutons le critique Castagnary : « Il (Courbet) descendit dans des anfractuosités où la source naît des suintements du rocher ; il vit se rassembler les gouttes d’eau, laissa glisser entre ses doigts l’argent des cascatelles, regarda le ruisseau clair fuir sur un fond de sable, entre les cailloux et les mousses. Nul ne peignit jamais, en traits si francs et si justes, cette humidité frémissante et vivante. On ne peut contempler […] tous ces paysages frais et éclatants, où les rochers gris, les feuillages verts et les eaux courantes se combinent de tant de façons heureuses, sans recevoir comme une bouffée d’air pur en plein visage. »(Exp. « Courbet », Paris, 1882). [M.-H. Montout-Richard, 1997]
Notice complètePetite cascade d’un ruisseau dans un vallon
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